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C’est quoi exactement, la pollution numérique ?

C’est quoi exactement, la pollution numérique ? Souvent méconnue, elle a pourtant de forts impacts environnementaux qu’il faut analyser.

Internet fait partie intégrante du quotidien des français. Avec l’avènement du mobile, toutes les recherches et fonctionnalités sont désormais à portée de main. Les e-mails, la météo ou encore les réseaux sociaux sont accessibles en tout temps et en tous lieux.

Lors d’une visite de site internet, les critères d’expérience utilisateur, de rapidité de chargement ainsi que de pertinence du contenu sont considérés en détails par les internautes. Mais vous demandez-vous quels sont les impacts de cette utilisation quotidienne ?

En effet, quand une recherche Google est effectuée, qu’un e-mail est reçu ou qu’une donnée est stockée, une forme de pollution est engendrée. Invisible à l’œil nu, les individus y font souvent moins attention que le tri de leurs déchets ou la diminution du temps passé sous la douche. Le secteur du numérique est pourtant une source de pollution non négligeable.

Certaines actions peuvent être mises en place afin de diminuer cette pollution numérique, notamment par le biais du marketing environnemental ou d’actions quotidiennes.

Dans cet article, notre agence de référencement vous en apprend davantage sur les impacts environnementaux importants d’internet, souvent négligés, ainsi que sur les actions quotidiennes à mettre en place afin de les réduire.

La pollution informatique, qu’est-ce que c’est ?

La pollution informatique, qu’est-ce que c’est ? On entend souvent parler de la pollution des eaux par les oléoducs ou de celle de l’air par les véhicules à essence, mais pas souvent de celle engendrée par le web.

La pollution numérique, par définition, désigne les impacts environnementaux néfastes provoqués par l’usage du numérique. Ils peuvent être matérialisés par une certaine atteinte de la biodiversité, l’émission de gaz à effet de serre, l’utilisation importante de ressources naturelles ou encore un nombre important de déchets.

Prenons quelques chiffres afin de rendre ces propos plus concrets. Un chiffre parlant de la pollution numérique est qu’elle représente à elle seule 4% des émissions de gaz à effet de serre du monde. Ce chiffre devrait être multiplié par deux d’ici 5 ans.

L’utilisation accrue du numérique via les smartphones, ordinateurs ou tablettes engendre des extractions minières de métaux rares ainsi que des déchets numériques et métalliques. Leur production est également néfaste pour l’environnement avec près de 47% des émissions de gaz à effet de serre liées au secteur du numérique. La pollution d’internet en CO2 représente 400g en moyenne par habitant et par an.

Souvent ignorée, cette forme de pollution contribue au réchauffement climatique par les échanges et le stockage de données, la production de matériel informatique, les recherches internet mais également par la mise en place de câbles sous-marins et de data centers.

Le nombre de câbles sous-marins qui fonctionnaient en 2020 était de 406. Les infrastructures représentées par ces derniers engendraient à elles seules 28% des émissions de gaz à effet de serre du secteur numérique.

Internet est une source de pollution par l’émission de CO2, de gaz à effet de serre, la production de déchets, l’extraction minière ainsi que l’utilisation excessive de ressources naturelles. Mais quelle est la source la plus polluante dans la sphère numérique ?

Le lien entre pollution numérique et boîte mail

La pollution numérique et le mail, ce message électronique que vous recevez tous les jours sont fortement liés. En effet, le mail est la première source de pollution numérique (75%).

Les 25% restants sont engendrés par les data centers. Ces derniers correspondent au rassemblement de serveurs informatiques dans un seul et même endroit afin d’y stocker les différentes données.

Formés d’une centaine de serveurs, ils stockent et traitent d’immenses quantités de données comme les mails, les jeux, les photos ou les vidéos. Que vous soyez particulier ou professionnel, vos données passent par ces infrastructures et y sont stockées. Le nombre d’octets produits de manière journalière s’élève à 2,5 trillions au sein de ces grands entrepôts.

Regarder une heure de vidéo correspond à utiliser votre frigo pendant une année entière. Imaginez la pollution qu’un serveur informatique peut engendrer et les impacts environnementaux néfastes des data centers, formés de centaines de serveurs.

Afin de stocker de manière optimale ce volume de données, ces centres utilisent beaucoup d’énergie et de produits pour refroidir les machines et maintenir les documents intacts. En effet, des hydrofluorocarbures et de nombreux litres d’eau sont notamment utilisés afin de maintenir un niveau thermique acceptable dans ces centres.

Aux Pays Bas, ces centres utilisent environ un million de mètres cubes d’eau par an. Des énergies renouvelables sont utilisées dans certains d’entre eux, notamment en Suède, mais cela reste cependant très rare.

Invisible à l’œil nu, la pollution numérique de votre boite mail ne vous alerte pas, et pourtant. Du fait de l’appareil électronique et des serveurs, un mail stocké représente 4g de CO2 et un spam représente quant à lui 0,3g de CO2. Une pièce jointe d’un certain volume, intégrée dans un mail, admet quant à elle une émission de 50g de dioxyde de carbone.

Ce sont des chiffres qui peuvent paraitre peu élevés mais lorsqu’ils sont rapportés à plus de 12 milliards de mails envoyés par heure, chaque année, cela prend vite de plus grandes proportions. De plus, ce volume conséquent engendre une production électrique semblable à celle de 18 centrales nucléaires en état de marche.

Ces données de pollution numérique sont dramatiques, mais très peu connues. Est-ce donc possible de réduire la pollution numérique ?

Comment diminuer la pollution internet ?

Comment diminuer la pollution internet ? De petites actions au quotidien peuvent permettre aux particuliers ainsi qu’aux entreprises de réduire leur empreinte polluante provenant du numérique.

En effet, pour baisser la pollution numérique, des solutions faciles et rapides peuvent être mises en place.

Comme nous l’avons dit précédemment, cette forme de pollution provient de la fabrication des divers appareils électroniques, de l’utilisation excessive de ressources naturelles et des émissions de gaz à effet de serre. Nous allons prendre ces trois causes et y exposer des solutions pour réduire leurs impacts.

Tout d’abord, le nombre de déchets d’appareils est une source non-négligeable de pollution numérique. En effet, leur production et leur obsolescence rapide font que plus de 53 millions de tonnes de déchets électriques et électroniques ont été enregistrées durant l’année 2019.

Savoir comment réduire la pollution numérique est la première étape vers sa diminution.

Voici trois actions pour réduire l’impact environnemental néfaste de vos achats liés au numérique :

  • Eviter d’avoir plusieurs objets connectés en même temps
  • Privilégier les tablettes aux ordinateurs (elles sont moins polluantes)
  • Favoriser les équipements dotés de labels environnementaux

L’utilisation de ces appareils peut également être optimisée. En effet, les éteindre lors de leur non-utilisation, les mettre en veille lorsque vous vous absentez ou encore activer le mode économie d’énergie permet de réduire leur consommation énergétique. Sur internet, il est recommandé de limiter le nombre de pages ouvertes en même temps et d’ajouter certains onglets en favoris pour accélérer vos recherches et ainsi diminuer la pollution numérique.

Lorsque vos technologies informatiques sont obsolètes, vous pouvez participer à la protection de l’environnement selon la manière avec laquelle vous traitez ces appareils. Il est recommandé de se tourner vers des solutions alternatives comme la réparation, la réutilisation, le reconditionnement et le recyclage pour réduire entre autres les déchets de métaux rares.

Afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre dues à la taille, à l’envoi et au stockage des mails, plusieurs actions quotidiennes sont possibles. Ces habitudes peuvent également être prises dans le monde professionnel car la pollution numérique en entreprise est également très présente.

Réaliser un tri quotidien de votre boite électronique permettra de vous débarrasser des mails inutiles. Vous pouvez également vider votre corbeille, vous désabonner des contenus récurrents qui ne vous intéressent plus ou encore supprimer les courriers indésirables. Tous ces éléments sont à l’origine d’une émission importante de gaz à effet de serre.

De plus, l’utilisation de votre messagerie électronique peut être optimisée en évitant les pièces jointes, en créant des signatures légères et en évitant de mettre des personnes en copie, ce qui transfère le mail vers une autre boîte de réception.

L’utilisation excessive de ressources naturelles peut également être diminuée en visant directement les data centers. En effet, certains d’entre-eux utilisent des énergies renouvelables dans leur fonctionnement. En choisissant ces derniers, vous contribuerez à préserver l’environnement.

Aussi, en privilégiant le stockage local au cloud, vous évitez que vos données se retrouvent dans des serveurs, eux-mêmes stockés dans les data centers.

Souvent négligés, les impacts environnementaux dus à internet sont bien réels. Lutter contre la pollution numérique passe par des actions à réaliser au quotidien et de manière assidue.

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