Nous sommes encore au début de l’ère du format AMP, et certaines fonctionnalités ne sont pas encore prises en compte. Faisons un point sur celles qui le sont.
L’évolution du format AMP
Se composant de trois parties : l’AMP HTML, plus élaboré que le HTML de base, l’AMP JavaScript, et un système de cache, le format AMP est une méthode de création de pages web. Google a imaginé de nouvelles balises s’adaptant à ce tout nouveau format, telles que amp-img qui accélère l’affichage des images. Ainsi, l’AMP impose certaines contraintes techniques, comme celle de ne pas utiliser le code JavaScript du créateur de la page web.
Adapté dans un premier temps aux contenus statiques, l’AMP s’adapte désormais aux formats d’un site e-commerce, et permet d'en améliorer le référencement.
Nous parlions, dans l’un de nos précédents articles, d’une possible baisse du trafic, étant donné que Médiamétrie ne comptabilisait pas encore l’audience apportée par le format AMP. La création d’une catégorie « agrégat de contenu », votée par le comité internet de Médiamétrie, permettra de mesurer le trafic apporté par une page AMP. Sinon, Google Analytics vous permet d’analyser l’audience de votre site.
Que supporte le format AMP ?
Au fil des évolutions, le format AMP comprend de plus en plus de fonctionnalités. Il supporte très bien les images grâce aux balises équivalentes à ou des balises AMP HTML.
Le format lecteur audio/vidéo est compatible avec la page AMP, grâce à une extension particulière.
Les annonces AdWords sont dorénavant prises en compte par les pages AMP, et pourront être intégrées sur une landing page compatible AMP par les annonceurs.
Les participants au programme AdSense seront ravis d’apprendre que les publicités du réseau Display de Google seront maintenant converties au format AMP, si elles s’affichent sur une page AMP.